Prendre un Bon Départ ...
Prendre un bon départ lors d’un Run ?
Voici quelques conseils ...
Emballer le moteur au rupteur et laisser de la gomme sur 100 m revient à se
faire taxer par un concurrent qui démarre sur le ralenti.
Qu’il s’agisse de mieux partir que son voisin au feu rouge (de Carole) ou de
prendre quelques longueurs d’avance sur les autres, le départ est plus compliqué
à bien effectuer qu’il ne paraît.
Avant tout run, il faut posséder un bon embrayage, des bons synchros de boite,
des cardans fiables et des pneus en bon état, ensuite on peut continuer…
-Tout d’abord cela peut sembler idiot mais vérifier que la première est bien
enclenchée.
Tout en enfonçant l’accélérateur avec un dosage qui vous permet de garder le
régime moteur proche de celui du couple maxi, lâchez assez franchement
l’embrayage. Il faut légèrement faire patiner mais pas trop sous peine de
l’endommager.
Pour les connaisseurs, le départ provoquant un transfert de masse vers
l’arrière, vous bénéficiez d’une bien meilleure motricité avec une propulsion
qu’une traction. Si la grande partie des autos de compétition sont des
propulsions, il faut bien reconnaître que la production des voitures de tourisme
fait surtout appel au mode traction, y compris pour de nombreux modèles
sportifs.
Dans ce cas, le seuil de patinage se situe bien en dessous du régime de couple
maxi et apprenez à doser gentiment l’accélérateur.
Il faut s’entraîner en prenant de nombreux départs avant de venir sur la grille
...
Les Conseils de JSO ...
Allez ... BONS RUNS ...
JSO…Steeve
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- Ensuite stabilisez le régime à celui de son couple maxi.
- Remontez légèrement la pédale d’embrayage jusqu’à sentir qu’elle "mord".
- Vous pouvez serrer le frein à main pour ne pas avancer et cabrer la voiture
afin qu’elle bondisse.
Recherchez l’accélération maximale avec un patinage des roues inexistant ou
presque. Le plus efficace est justement de trouver la limite d’adhérence qui se
situe à la porte du patinage, au même titre que l’on cherche la limite
d’adhérence au freinage sans bloquer les roues.
Le secret réside donc dans un parfait dosage entre l’embrayage (que vous
laisserez patiner légèrement pendant les premiers mètres) et surtout
l’accélérateur.
Une fois que l’embrayage est totalement lâché, il faut bien sentir la motricité
et soulager légèrement l’accélérateur si les roues patinent ou, au contraire,
accélérer un peu plus fort si vous sentez que vous n’atteignez pas la limite
d’adhérence.
Ici la fameuse 106 16S de Steeve !
Gardez les roues droites
Garder une main sur le volant et l’autre sur le levier de vitesses
Dégonfler légèrement vos pneus des roues motrices avant le run (400g) pour
optimiser l’adhérence.